Au début du XVII éme siècle, Hubert de GANAY, Avocat au Parlement d’Aix, fit construire une des premières bastides sur le plateau de PUYRICARD, initiant ainsi le phénomène des bastides, véritables « résidences secondaires » de l’époque.
En 1696 la carte du terroir d’Aix en Provence dénombre seulement vingt bastides, alors qu’elles sont plus d’une centaine en 1820.
Fuyant les chaleurs étouffantes de la ville d’Aix en Provence, où il possédait un hôtel particulier, sis Place de Ganay, il fit construire, vers 1610, une bastide au cœur de la forêt de la Trévaresse et au confluent de deux vallons, endroit idyllique s’il en est.
Par la suite en 1664, le domaine fut placé sous la directe majeure seigneurie de l’archevêque d’Aix et érigé en arrière fief par Monseigneur Jérôme de Grimaldi.
Le nom de Ganay est alors remplacé par celui de Saint Jérôme qui figure sur la carte de Cassini, géographe de Louis XIV. Cent ans plus tard, en 1774, le domaine appartenant alors à la famille de Menc, est placé sous la directe majeure et seigneurie de Raymond de Boisgelin de Cucé, conseiller du Roi,
archevêque d’Aix et dernier seigneur temporel de Puyricard.
À partir de 1840 le domaine change plusieurs fois de propriétaire et tombe en décrépitude jusqu’à son rachat par son propriétaire actuel.
La bastide de Ganay a été rénovée en 1995 par Laurent Misbach, architecte, fils et petit-fils d’une famille d’architecte strasbourgeois, auteurs de bâtiments remarquables, dont l’Hôtel du Jas d’Alexis ***** dans la presqu’île de Saint Tropez, connu aujourd’hui sous le nom de La
Réserve Ramatuelle***** reste l’un des fleurons.